Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
vendredi 21 juillet 2023 | 2023 | ||||||||
ce
travail est commencé depuis 8603 jours
(7 x 1229 jours) |
et
son
auteur est en vie depuis 23056 jours
(24 x 11 x 131 jours) |
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ce
qui
représente 37,3135% de sa vie |
mille
deux cent vingt-neuf semaines d'écriture |
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table des correspondances / premiers premiers | |||||||||
jeudi 21 juillet 1966, il y a 57 ans | l'auteur
était alors en vie depuis 2237 jours (2237 est un nombre premier), il
y a donc 20819 jours (109 x 191 jours) |
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UN DIXIÈME
MEMBRE DE LA FAMILLE LETONDEUR EST ÉCROUÉ Le Monde - publié le 21 juillet 1966 |
Ce que je retiens, ce que cela m'évoque |
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Le nom de
famille « Letondeur » est assez courant en France. On peut
supposer qu'il était un aptonyme qui s'est ensuite fixé en patronyme.
Il serait donc particulièrement injuste de persifler à propos de ce
nom, qui ne dit rien du machiavléisme assassin de cette famille. Le
fait divers est assez incroyable et si l'on déplore, bien sûr, les
crimes, on ne peut, la prescription aidant, s'empêcher de sourire à ce
qui ressemble bien une bande de crime organisé... en famille. On ne sait pas si l'affaire a influencé Alain Letondeur, annoncé par l'Orne combattante comme l'écrivain de Saint-Georges-des-Groseillers, quand il publia l'année dernière son premier polar intitulé Meurtre au bistrot La Maison, dont l'intrigue se déroule à Flers. On ne saura pas non plus si le journaliste Boris Letondeur a connaissance de la sinistre affaire quand il chronique sur France Bleu Normandie un meutre familial à Dives-les-Bains. Comme on connaît l'avenir, on peut révéler que le 20 février 1967, la cour d'assises de la Seine-Maritime a condamné après une heure de délibérations, Julienne Letondeur et son fils François à perpétuité, a prononcé vingt ans de réclusion pour Janine, dix ans pour son mari, cinq ans avec sursis pour Jacqueline et deux ans avec sursis pour Albert et André, Louis étant acquitté. On ne retrouve d'ailleurs pas les dix annoncés en juillet 1966. On se doit ici de citer le journaliste du Monde, qui dans l'édition du 21 février 1967 rend compte de ces sanctions. Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire, qui était aussi écrivain et pour qui, lors de sa mort en 2001, Libération titre : La mort d'un juste ; conclut son article ainsi : « Mais si cet arrêt satisfait la logique, on peut se demander s'il n'a pas trop négligé la personnalité de ceux qu'il frappe le plus sévèrement. Sur ce chapitre on manquait assurément d'éléments sérieux. La misère physiologique, l'indigence intellectuelle étaient plus qu'évidentes. C'est pourquoi, à une époque où l'on essaie de faire une réalité de la réforme pénale et pénitentiaire, on peut se demander si des êtres comme François et Janine Letondeur, et même leur mère Julienne, sont véritablement " accessibles à une sanction pénale ", selon la formule employée, et l'on s'étonne que, dans un procès de cette nature, aucun psychiatre n'ait pu venir déposer (ils étaient souffrants), mais seulement un psychologue dont les propos étaient trop sommaires pour parvenir à fixer sérieusement l'attention d'un jury. Une fois de plus, ce sera donc à la prison que reviendra le soin d'inculquer, avec les moyens dont elle dispose, ce que sont les exigences de la société... » Merci Monsieur Théolleyre. |
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21 juillet | |||||||||
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