Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
jeudi 8 juin 2023 | 2023 | ||||||||
ce
travail est commencé depuis 8560 jours
(25 x 5 x 107 jours) |
et
son
auteur est en vie depuis 23013 jours
(32 x 2557 jours) |
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ce
qui
représente 37,1964% de sa vie |
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table des correspondances / premiers premiers | |||||||||
mercredi 8 juin 1960, il y a 63 ans | l'auteur
était alors en vie depuis 3 jours (3 est un nombre premier), il
y a donc 23010 jours (2 x 3 x 5 x 13 x 59 jours) |
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LA STYLISTIQUE ET LE STYLE... Le Monde - publié le 8 juin 1960 |
Ce que je retiens, ce que cela m'évoque |
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Le Monde rend compte d'un article
de Gérald Antoine relatif à la stylistique dans la Revue de
l'enseignement supérieur. | On
a fait
récemment remarquer à l'auteur qu'un procédé s'installait ici, qui
pouvait sembler agaçant, qui consistait à utiliser le pronom
« on » comme on utiliserait « nous »,
« je », « ils ou elles ». Résonne alors à
l'oreille, évidemment,
cette vieille phrase de cour de récréation : « On c'est un
con ». Mais, à mieux y considérer, s'agissant d'un choix délibéré, cet usage du pronom « on » relève bien d'une intention de style donnée à ces textes. On peut donc s'y pencher avec les outils de la stylistique. Ainsi, ce que permet ce « on » dans ces billets, c'est de « dé différencier le narrateur, l'auteur, le lecteur et parfois mêmes les protagonistes mis en scène. C'est donc un procédé qui relève moins de la syntaxe que de la narratologie et, par là, de la diégèse, car ce « on », « dé temporise » ce qui est nécessairement temporel s'agissant d'un voyage dans la presse des années 1960 et 1970. Ce « on » serait donc un tour de passe-passe stylistique qui permet, en fusionnant l'auteur, le narrateur et le lecteur de laisser entrevoir l'écrivant. Et l'on conçoit aisément que ce type d'argument puisse faire fermer les paupières de lassitude. Et puis on s'amuse aussi, il faut l'avouer, à l'idée de pouvoir un jour dire, à l'instar de « celleux » qui se présentent en indiquant que « leur pronom » est « iel » lancer à la cantonade : « on est Diégèse et le pronom, c'est on ». On s'amuse comme on peut. Il y a d'autres préciosités dans ces textes, mais on se gardera de les livrer. P.S. : on s'intéressera aussi à Gérald Antoine, stylisticien et pédagogue. |
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8 juin | |||||||||
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