Le Monde rend compte d'une campagne
de collecte d'un échantillon linguistique du parler paysan de la
Provence et du Comté de Nice afin d'établir un atlas linguistique de ce territoire.
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La collection
des atlas linguistiques s'est ouverte en 1954 avec L'Atlas de la Gascogne au sein du
CNRS sous l'égide d'Alfred Dauzat.
En 1996, le CNRS a fermé le Groupe de recherche qui publiait ces Atlas, comme le déplorait Guylaine
Brun-Trigaud dans un article
de Géolinguistique de 2016.
On espère que depuis 2016, l'honorable institution s'est reprise et a
permis que ces recherches passionnantes puissent continuer. On livre
pour convaincre, s'il le fallait, de l'intérêt de la chose, une carte
qui recense les différentes façons de dire et de prononcer le terme
signifiant « fermer ».
On signale à cet égard qu'il ne semble pas exister de rue portant le
nom d'Albert Dauzat et l'on invite les édiles de Guéret, sa ville de
naissance, à bien vouloir y pourvoir sous peu. Quand il meurt en 1955, Le Monde, auquel il contribuait,
indique qu'on l'y avait nommé le « preux de la
sémantique et de la philologie »
Sinon, la grande affaire de ce jour n'est pas ce travail linguistique
mais les réactions internationales à la mort du président Nasser le 28
septembre 1970 au Caire.
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