Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
vendredi 20 décembre 2024 | 2024 |
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ce
travail est commencé depuis 9121 jours
(7 x 1303 jours) |
et
son auteur est en vie depuis 23574 jours
(2 x 3 x 3929 jours) |
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ce
qui représente 38,6909% de sa vie |
mille trois cent trois semaines d'écriture |
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hier | L'atelier
du
texte |
demain |
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table
des narratrices et des narrateurs |
les narratrices et les
narrateurs du protocole
d'écriture de 2024 |
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jeudi 20 décembre 2001 | précédemment | 8 décembre 2024 | Bernadette | dernier jour du journal de Bernadette en
2001 |
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Le résumé du journal de Bernadette réalisé par ChatGPT le 20 décembre 2024 | Et puis il y a les jours où on a tout essayé, mobilisé toute la
technologie disponible, les meilleurs médecins, mais le corps n'en peut
plus et cède à l'inéluctable, à la fin. Elle est arrivée en ambulance hurlante en fin d'après-midi. Stabilisée, elle a été envoyée au bloc pour une artériographie cérébrale. Elle n'était plus consciente. Les préparateurs m'ont dit que les fluides s'écoulaient. Bien sûr, ce n'est pas très agréable. Il faut tout nettoyer avant le patient suivant. Mais on le fait. C'est le boulot. Elle est remontée en soins intensifs. Le chef de service est passé. Ce n'était pas utile de tenter une intervention. Tout était trop abîmé. Il n'y avait rien à faire d'autre que la sédater pour qu'elle parte tranquillement. Elle est partie. Sa mère a commencer à pleurer bruyamment. On lui a demandé de ne pas le faire. Il y a les autres patients de l'étage qui ont été opérés et qui ont besoin de tranquillité. Elle s'est tue. Nous avons appelé le service mortuaire et la personne qui est chargée de redonner une apparence présentable aux corps les plus abîmés. Nous les avons laissés tous les deux. Même sa mère a préféré sortir. Puis, le moment venu, elle a été emmenée sur un lit. On aurait dit qu'elle dormait. Elle avait même un léger sourire. Il y avait là beaucoup de dignité. C'est terminé. |
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mercredi 20 décembre 2017 | précédemment | 16 décembre 2024 | Raïssa | C'est aujourd'hui le grand départ. J'écris ces lignes alors que nous sommes déjà en route. Le moteur fait ce bruit si particulier des Volkswagen, que l'on retrouve aussi dans les vieilles coccinelles. Cela me rappelle la voiture de ma grand-mère, quand nous partions à la plage dans l'enfance. Je ne sais pas ce qu'est devenue cette voiture. Je l'aurais bien gardée. Mais ce doit être un morceau de rouille désormais. Je regarde Gunther qui conduit à côté de moi. Parfois, il se tourne vers moi et me demande ce que j'écris encore. Il est très curieux de cette écriture. Mais, même à lui, je ne permets pas de la lire. Il n'y a rien de bien secret, mais je parle de lui et c'est très intrusif d'écrire sur les gens, même sur ses proches et je ne veux pas qu'il lise ce que j'écris sur lui, même quand j'écris que je l'aime. Parfois, j'ai l'impression que le bébé bouge. Je pense qu'il est bien lui aussi. Je regarde encore Gunther. Il a un profil incroyable que je comparerais à celui de cet acteur qui joue Louis II de Bavière. Une petite vérification sur l'internet. C'est Helmut Berger. Mais Gunther fort heureusement n'a pas la même folie destructrice. Je progresse en allemand, mais en allemand courant. Je ne suis pas prête encore à lire Goethe. Mais je peux aussi le lire en français. Je me demande quels poètes allemands je pourrais lire. Les kilomètres passent. De temps en temps je regarde sur la carte où nous sommes. Il faudra bientôt trouver l'endroit où passer la nuit en sécurité. Mais ce ne sera pas difficile. On trouvera même une borne pour l'électricité. Comme je l'ai écrit déjà, le camping-car est ici une culture. |
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suite le : | 22 décembre 2024 | ||||||||
20 décembre | |||||||||
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