Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
mardi 9 janvier
2024 |
2024 |
||||||||
ce
travail est commencé depuis 8775 jours
(33 x 52 x 13 jours) |
et
son auteur est en vie depuis 23228 jours
(22 x 5807 jours) |
||||||||
ce
qui représente 37,7777% de sa vie |
|||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain |
|||||||
table des narratrices et des narrateurs | les narratrices et les
narrateurs du protocole
d'écriture de 2024 |
||||||||
mercredi 9 janvier 2002 | précédemment | 3 janvier 2024 | Côme | Nous ne
sommes pas bien loin de Paris, mais c'est peut-être ici,
plus que dans les lieux plus connus et prestigieux que l'évocation des
deux saints guérisseurs Côme et Damien
est la plus émouvante, ici, dans le Cantal, pas très loin de la
Corrèze. Nous avons trouvé une chambre à Mauriac, dans le plus vieil
hôtel, ancien relais de poste : l'Écu de France. Il aurait bien
besoin
d'être un peu rénové mais il semble que ce soit dans les projets
du
patron. Moi, je le trouve parfaitement à mon goût, ayant un faible pour
les lieux un peu vieillots. Depuis que nous sommes arrivés, nous allons tous les jours à Brageac et demain, si le temps le permet, nous irons à pied. Il faut moins que deux heures de marche pour rejoindre l'église Saint-Thibaud. Comme les journées sont courtes, nous commanderons un taxi pour rentrer. Dans ces pays où les transports en commun sont déficients, où le train a été supprimé, où les autocars ignorent les petits villages, le taxi est encore ce qui fonctionne le mieux. J'ai hâte de faire cette promenade, qui sera aussi une méditation. Il fera froid. Mais, il ne fait jamais très chaud à Brageac. |
|||||
|
suite le : | 15 janvier 2024 | |||||||
vendredi 9 janvier 2004 | précédemment | 5 janvier 2024 | Esteban | La semaine a
été dure. Les étourdissements ne m'ont pas lâché.
C'est déjà désagréable de se sentir mal, mais, en plus, quand il faut
le cacher, c'est insupportable. Bien sûr, le chef d'équipe a fini par
s'en apercevoir et en a parlé à la responsable RH. Je suis convoqué
lundi. J'imagine qu'elle va m'envoyer de gré ou de force à la médecine
du travail. J'imagine aussi qu'il faudra que j'aille à Besançon. Je
vais
encore perdre une journée. Je n'ai rien dit à la maison. Je ne leur dirai rien. Les enfants viennent de reprendre l'école. Ilaria a ses propres soucis depuis la naissance du troisième. Je ne veux pas les inquiéter. J'ai pourtant hâte de savoir de quoi il s'agit. Ma généraliste n'a rien trouvé. Ma tension est normale. Les résultats de l'analyse de sang sont excellents. Mais, je ne lui ai peut-être pas tout dit... alors, elle n'a peut-être pas cherché au bon endroit. On verra bien. |
|||||
|
suite le : | 23 janvier 2024 | |||||||
mercredi 9 janvier 2013 | précédemment | 5 janvier 2024 | Noëmie |
Si
Sainte-Sévère-sur-Indre est bien le village de Promenades autour d'un village
de George Sand, on se demande pourquoi la romancière a cru devoir ainsi
coder son récit. Il faudrait sans doute comprendre que l'Indre est la
Creuse, à
moins que je n'aie pas bien lu. Je dois avouer que la prose de notre
illustre autrice bien aimée m'ennuie un peu. Elle situe l'action de son
récit en juin 1857 et le narrateur se promène avec deux entomologistes
affublés de surnoms ridicules. Certes, Sand avait le goût des
cachotteries, jusques et même dans ces livres. Pourtant, comme toujours
avec la romancière, on trouve des pépites : « Il faut
arriver là au
soleil couchant : chaque chose a son heure pour être belle. » Cette
seule phrase presqu'à la fin du premier chapitre rattrape sans
difficulté les vicissitudes assez insipides des trois protagonistes sur
les chemins berrichons. Ces quatre derniers jours, George Sand ne m'aura pas été d'un grand secours pour avancer dans mes repérages. Il faut que je me débrouille seule. J'ai déjà trouvé un lieu que j'aime particulièrement un peu au nord du bourg. Il s'agit du petit pont qui enjambe le ruisseau de la Taissonne. Je pense que je peux le garder pour une scène ou deux. |
|||||
suite le : | 11 janvier 2024 | ||||||||
jeudi 9 janvier 2020 | Ulrich | premier jour du journal d'Ulrich en 2020 Si j'avais su, j'aurais passé les fêtes de fin d'année à Florac. C'est ici que je les passe d'ordinaire et je ne sais pas quelle mouche nous a piqués que de vouloir aller à Palavas. C'est sans doute la station balnéaire la plus proche de la sous-préfecture de la Lozère. Ce n'est pas la plus riante pour passer des fêtes de fin d'année. Nous nous sentions un peu confinés. L'ambiance était vraiment étrange et l'hôtelier semblait penser que nous étions des espions à la solde de quelque puissance ennemie. J'avais choisi Palavas pour sa proximité avec la cathédrale de Maguelone, vaisseau de pierre inattendu sur le tombolo qui va de Frontignan, au sud, jusqu'à la Grande-Motte. La promenade à pied depuis ce qui sert de centre à Palavas n'est pas désagréable. Nous avons même vu des baigneurs. Il y a quelques années, je les aurais volontiers rejoints. Je suis désormais devenu frileux. Le dernier jour du séjour, nous avons fait une dernière fois la promenade jusqu'à Maguelone et c'est là que je lui ai annoncé que je souhaitais que nous nous séparions. Et puis, je suis parti. Quand je suis rentré à l'hôtel, ses affaires avaient été débarrassées. Je suis rentré seul à Florac avec la voiture de location. |
|||||||
|
suite le : | 15 janvier 2024 | |||||||
samedi 9 janvier 2021 | précédemment | 5 janvier 2024 | Valentine | Encore un
drame. Un de plus. Je n'ai pas voulu aller au
conservatoire pour ma leçon de piano. Je croyais bêtement que j'aimais
le piano après avoir vu des vidéos d'enfants prodiges qui faisaient la
fierté de leurs parents et qui étaient applaudis par des salles debout.
Je ne suis pas un enfant prodige. Je ne suis d'ailleurs même plus
vraiment une enfant. Je tape sur ce pauvre instrument comme si je le
haïssais et le pire, c'est que cela s'entend. La professeure me dit
qu'elle ne comprend pas ce qui se passe et qu'elle espérait mieux de
moi. Je pense que le mieux qu'elle peut espérer est de ne plus me voir
et surtout de ne plus m'entendre. Je pense que j'ai réussi à convaincre mes parents de me changer de collège. Les grands-parents leur ont dit qu'ils participeraient aux frais de scolarité à la condition que je me remette au travail. Les adultes détestent qu'on leur fasse du chantage, mais ils considèrent cela tout à fait normal quand il s'agit des enfants. J'ai promis-juré de bien travailler. J'en ai bien l'intention. Sauf si je rencontre les mêmes problèmes qu'à Villon. Moi, mon rêve, ce serait d'être pensionnaire. Mais ça, ils ne le voudront jamais... |
|||||
suite le : | 23 janvier 2024 | ||||||||
9 janvier | |||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
2019 |
2018 |
2017 |
2016 |
2015 |
2014 |
2013 |
2012 |
2011 |
2010 |
2023 |
2022 | 2021 | 2020 |