Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
lundi 24 juin 2024 |
2024 |
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ce
travail est commencé depuis 8942 jours
(2 x 17 x 263 jours) |
et
son auteur est en vie depuis 23395 jours
(5 x 4679 jours) |
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ce
qui représente 38,2218% de sa vie |
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hier | L'atelier
du
texte |
demain |
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table
des narratrices et des narrateurs |
les narratrices et les
narrateurs du protocole
d'écriture de 2024 |
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samedi 24 juin 2000 | précédemment | 22 juin 2024 | Anatole | Pendant
la récréation de l'après-midi, le principal est venu jusqu'à moi dans
la cour pour me dire qu'il voulait me voir après les cours. Je me suis
dit qu'il avait peut-être eu des informations du ministère des Affaires
étrangères ou bien une demande d'avis. De toute façon, cela ne pouvait
pas être une surprise pour lui puisque j'avais fait passer ma
candidature par la voie hiérarchique. J'y suis donc allé l'esprit
tranquille. Il ne s'agissait pas de ma demande de détachement, mais de tout autre chose et je ne suis pas sorti de son bureau l'esprit tranquille. Il m'a dit que les parents de Nolwenn K. étaient venus le voir pour lui dire qu'ils soupçonnaient que je harcelle leur fille. Et, il ne s 'agissait pas de harcellement moral mais bien sexuel. Le principal voulait donc avoir des explications et me prévenir que les parents pensaient à porter plainte. Il a bien sûr prévenu le rectorat, pour se couvrir et parce que c'est la procédure. Je lui ai demandé s'il savait sur quoi ils se fondaient pour porter de telles accusations. Mais, il n'en savait rien. Il m'a conseillé de voir avec mon assurance si je pouvais bénéficier d'une protection fonctionnelle. Les parents K. reviennent la semaine prochaine avec un avocat et il serait préférable que je ne sois pas seul. Je ne crois pas que je vais bien dormir. |
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suite le : | 28 juin 2024 | |||||||
lundi 24 juin 2002 | précédemment | 14 juin 2024 | Côme | Ce
matin, j'ai constaté qu'il y avait une queue plus longue que d'habitude
encore devant la porte de ma consultation. J'ai cru qu'elle était un
peu plus longue, mais j'ai bien dû constater qu'elle était beaucoup,
beaucoup plus longue. J'ai appelé Damien pour lui en faire part et il
m'a dit qu'il en était de même pour lui. Mais, il ne s'agissait pas
d'une épidémie nouvelle, car, nous étions apparemment les deux seuls
médecins de l'hôpital à connaître un tel surcroît d'affluence. Ma première patiente était une dame maghrébine de 64 ans, très usée physiquement, accompagnée par son mari, qui ne l'était pas moins. J'étais étonné, car, très souvent, les dames de cet âge là n'aiment pas consulter d'elles-mêmes des médecins hommes. Je lui ai posé les questions d'usage. J'ai ausculté les bronches et le cœur, pris la tension, qui était assez basse. Je lui ai demandé si elle avait mal quelque part et elle m'a dit qu'elle avait mal partout. Cela est assez courant. Visiblement, elle ne voulait pas désigner la partie de son corps qui lui faisait mal. Je lui ai demandé si elle voulait voir une femme médecin. Mais là, elle s'est précipitée sur ma main et l'a embrassée en me remerciant et en me disant qu'elle était guérie. La même chose s'est reproduite avec environ un patient sur trois toute la matinée. Tous les patients n'étaient pas arabes. À l'heure du déjeuner, je n'en pouvais plus. J'étais épuisé. J'ai retrouvé Damien, qui avait connu la même matinée que moi. Le couloir de la consultation était noir de monde. J'ai annoncé que je ne consulterai pas l'après-midi et j'ai cru j'allais devoir appeler la sécurité. Les gens ont fini par partir. Je me demande bien ce qui se passe. |
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suite le : | 26 juin 2002 | ||||||||
mardi 24 juin 2008 | précédemment | 12 juin 2024 | Idriss | Je suis allé porter plainte ce matin. Tout le weekend, j'ai eu
l'impression qu'une voiture blanche me suivait. Je ne connais rien aux
voitures et je n'avais donc aucune idée de la marque et du modèle.
Mais, j'étais persuadé que c'était bien la même voiture. J'ai donc pris
des itinéraires invraisemblables, rallongeant le trajet de plusieurs
kilomètres et le rendant plus lent et fastidieux et la voiture était
toujours derrière moi. En rusant, j'ai pu relever le numéro de la
plaque minéralogique. Hier matin, j'ai fait le tour du parking de
l'entreprise pour vérifier s'il s'agissait de la voiture d'un
salarié. Mais, elle n'était pas dans le parking. Je pensais bien sûr
que c'était lui qui me suivait, mais, alors que je sortais du parking
et que je devais avoir l'air étrange car je ne viens jamais travailler
en voiture, je l'ai croisé au volant d'une voiture bleue. J'étais
tellement soulagé qu'il ne soit pas dans la voiture blanche que j'ai
quasiment oublié d'être inquiet de le croiser lui. Les policiers ont pris ma déposition, ont regardé dans le fichier des immatriculations, ont fait une drôle de tête et m'ont dit qu'ils me rappelleraient. J'ai attendu toute la journée, me demandant ce que leur mine pouvait bien vouloir signifier. Il est tard maintenant et j'attends toujours. Je crois que je vais me coucher, sans toutefois être bien certain de dormir correctement. |
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suite le : | 12 juillet 2024 | ||||||||
mercredi 24 juin 2015 | précédemment | 18 juin 2024 | Pascaline | Encore raté. Le cabinet du Tréport m'est passé sous le
nez. C'est incroyable. C'est à supposer qu'un de mes patients m'a jeté
un sort ou bien que j'ai une mauvais réputation dans le milieu médical
local. Ça, ce n'est pas impossible. La bonne bourgeoisie amiénoise n'a
pas beaucoup apprécié que je diagnostique autant de cas de syphilis
parmi les membres de sa progéniture et surtout, dans les institutions
privées et jusqu'au séminaire. Si c'est ça, c'est vraiment trop bête
car ce n'est ni moi qui les aie incités à la luxure et encore moins moi
qui les aie contaminés. Ils devraient plutôt être heureux que je me
charge de l'éducation sexuelle de leurs enfants alors qu'ils sont
complètement défaillants en la matière. Bon, je me raconte sans doute des histoires, mais je ne serais pas étonnée un jour d'avoir un appel du Conseil de l'Ordre assorti d'une demande d'explications. À moins que ce ne soit la Caisse d'assurance maladie. Bref. Cette ville m'est insupportable et il faut vraiment que j'en parte le plus tôt possible. Tant pis, cela m'aurait plus d'être au bord de la mer mais je vais devoir chercher dans la Picardie profonde, vers Saint-Quentin, ou, pire, Bohain-en-Vermandois. Je sens que je vais déprimer. |
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suite le : | 30 juin 2024 | ||||||||
samedi 24 juin 2023 | précédemment | 22 juin 2024 | Xavière | C'est le weekend, Stéphane est parti dans le Cantal. Kilian est
chez son mec. La grande n'a pas voulu sortir de sa chambre et Fanette
a voulu faire du manège. Heureusement que j'ai cette petiote, elle n'a
pas l'air plus perturbée que ça par l'ambiance familiale. Elle est
toujours un peu dans son monde et elle parle à des amis imaginaires. Je
l'emmènerais bien consulter mais rien qu'à l'idée de devoir expliquer
la situation familiale du moment, je me sens faible. Je me sens faible, mais je me sens seule aussi. C'est quand même terrible de se sentir mère isolée alors qu'on est mariée, qu'on n'est pas séparée, qu'on a trois enfants, dont deux adolescents assez avancés dans leur adolescence pour vivre une sexualité. D'ailleurs, à ce propos, la grande, je ne sais rien d'elle. Je peux supposer que si elle était lesbienne, elle me l'aurait dit. Sauf peut-être si elle pense que je suis lesbienne. Cela n'a pas été précisé dans la séance d'explication d'avant-hier. Je vais lui dire que je ne le suis pas, puisque je ne le suis pas. Mais, je me demande comment elle va le prendre. Elle va peut-être me regarder comme si j'étais vraiment profondément demeurée. Les ados savent très bien faire cela en général et elle, elle excelle. En fait, elle doit être fâchée que l'on ait refusé d'étaler notre vie sur TikTok. Tout cela va me rendre folle. |
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suite le : | 4 juillet 2024 | ||||||||
24 juin | |||||||||
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