Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
mardi 21 mai 2024 |
2024 |
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ce
travail est commencé depuis 8908 jours
(22 x 17 x 131 jours) |
et
son auteur est en vie depuis 23361 jours
(3 x 13 x 599 jours) |
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ce
qui représente 38,1319% de sa vie |
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hier | L'atelier
du
texte |
demain |
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table
des narratrices et des narrateurs |
les narratrices et les
narrateurs du protocole
d'écriture de 2024 |
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samedi 21 mai 2005 | précédemment | 17 mai 2024 | Fabienne | Il paraît que je ne peux pas encore sortir toute seule. C'est la
meilleure ! Il paraîtrait que je suis encore parfois désorientée et que
je pourrais me perdre sans m'en apercevoir. C'est idiot. On ne peut pas
se perdre sans s'en apercevoir puisque pour s'être perdu, il faut
justement s'en être aperçu. Tant que l'on ne s'en est pas aperçu, on
n'est pas perdu. Il y a aussi une autre façon de ne jamais se perdre,
c'est de n'aller nulle part, soit en restant toujours au même endroit,
soit en allant à l'aventure sans destination précise. Le problème de
savoir si l'on est perdu se pose alors quand on doit rentrer. Si l'on
ne décide jamais de rentrer on n'est évidemment jamais perdu. En fait,
le fait de se perdre, l'idée même de se perdre a été inventée par des
casaniers. Plus on est casanier, plus on se perd. Les nomades ne se
perdent jamais. Ils ont une carte en tête et la suivent précisément. Mais, il faut que je trouve quelqu'un pour m'accompagner. Je vais demander si je serais autorisée à sortir si je suis accompagné par une résidente ou un résident. J'en vois qui sortent tous les jours, c'est donc que l'on n'a pas peur qu'ils se perdent, eux. Le problème est que l'on va me demander où je veux aller. Je dirai que je veux aller à la basilique. Ça fait toujours son petit effet quand on réclame des choses religieuses. |
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suite le : | 27 mai 2024 | ||||||||
lundi 21 mai 2018 | précédemment | 15 mai 2024 | Serge | C'est le lundi de Pentecôte et je suis de permanence. Il faudra
bien que j'en parle à la sous-préfète. Ces permanences du weekend
provoquent chez moi une angoisse forte, acide, que je ne pourrais
calmer qu'avec des anxiolytiques. Mais si je me calme aux médicaments,
il est ensuite déconseillé de conduire. Or, être de permanence, c'est
être en capacité de se déplacer partout dans l'arrondissement et les
motifs ne manquent pas. Le représentant de la sous-préfecture a
autorité sur les forces de gendarmerie et ne peut se dérober s'il est
sollicité. Je croise les doigts. Il ne se passera peut-être rien qui nécessitera ma présence. Dans l'attente, je vais trouver un ou deux rapports à lire. Il y a un rapport de la Cour des comptes de 2012, je crois, consacré aux sous-préfectures. Je parie qu'il évoque les économies qui pourraient être faites. Ce qui est bien, avec la Cour des comptes, c'est que l'on n'a pas de surprise sur les objectifs de ses rapports. S'agissant des sous-préfectures, le mouvement est pendulaire. Un coup, on veut les supprimer ou en réduire le nombre, un coup on veut les renforcer au nom de la nécessité d'une présence de l'État à proximité de tous les territoires. Florac, n'est pas la plus menacée puisqu'il n'y en a qu'une en Lozère. Mais les sous-préfectures d'arrondissement des départements de petite couronne parisienne sont, par exemple, régulièrement dans le collimateur des réducteurs de coûts. Je pourrais aussi essayer de trouver quelle sera ma prochaine destination mitterrandienne... |
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suite le : | 31 mai 2024 | ||||||||
21 mai | |||||||||
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