Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
mardi 12 mars 2024 |
2024 |
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ce
travail est commencé depuis 8838 jours
(2 x 32 x 491 jours) |
et
son auteur est en vie depuis 23291 jours
(23291 est un nombre premier) |
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ce
qui représente 37,9460% de sa vie |
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hier | L'atelier
du
texte |
demain |
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table
des narratrices et des narrateurs |
les narratrices et les
narrateurs du protocole
d'écriture de 2024 |
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mardi 12 mars 2013 | précédemment | 6 mars 2024 | Noëmie | Je suis une enfant ou bien alors, je me prends pour Françoise Sagan, ce qui est plus inquiétant. Je suis allée hier à La Châtre pour voir si j'allais proposer ou non d'inclure le château dans le plan de tournage. C'est dans ce château que se trouve le musée George Sand. Je pense d'ailleurs que si l'on tourne là, ce sera dans le musée. J'ai donc pris ma voiture, qui n'a rien d'extraordinaire si ce n'est que sous son habit banal se cache un puissant moteur. C'est même le plus puissant de la gamme. Je m'amuse beaucoup avec cette voiture qui a des accélérations folles. Et, la route entre Pouligny et La Châtre est droite comme ne sont droites les routes que dans le nord de la France. On n'imagine même pas qu'une route puisse être aussi droite dans le Berry. J'avais été sage pour aller à La Châtre, mais, en revenant, la route était si droite et la circulation si clairsemée que c'était trop tentant. La machine a bondi, comme on lit dans les bandes dessinées. Je n'oserai pas écrire ici le nombre que m'a donné, hélas, le gendarme qui m'a arrêtée à la hauteur du garage. Bref, je n'ai plus de permis. Et je n'aurai plus de permis avant longtemps. J'ai appelé la production pour qu'ils m'envoient un stagiaire avec un permis de conduire. Je leur ai aussi demandé de m'envoyer une voiture. J'espère qu'ils m'enverront une voiture et un stagiaire assortis. J'aime les voitures de sport. | |||||
suite le : | 28 mars 2024 |
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samedi 12 mars 2016 | précédemment | 2 mars 2024 | Quentin | Je crois que
j'ai
trouvé. Je vais travailler « Dis-lui toi que je t'aime ».
C'est drôle, parce que dans mon souvenir, le titre de la chanson était
« Dis-lui toi que je l'aime », ce qui laissait imaginer une
tout autre histoire. Dès que j'y ai pensé, la voix de Vanessa Paradis,
assez inimitable, m'est entièrement revenue. La voix est inimitable et
ce n'est pas grave car, je n'ai pas l'intention de l'imiter. Il y a des trouvailles stylistiques dans cette chanson et c'est sans doute dans ces trouvailles que se dissimule Serge Gainsbourg et son talent. « programme-moi sur IBM », dès le deuxième vers, annonce la couleur. L'irruption inattendue de « IBM », c'est la patte de Gainsbourg, de même, sans aucun doute, la construction syntaxique du vers « J'me rends compte que pour compte nous l'avons laissé ». C'est très sophistiqué. Imagine-t-on écrire « J'me rends compte que nous l'avons laissé pour compte ? » Outre que ça ne rime plus, cela sonne de façon grotesque. Il y en a beaucoup d'autres, comme ce magnifique « Combien de mois d'émoi cela va durer ? ». Il y a aussi bien sûr, la venue de la langue anglaise, en signature finale : « C'est le never more jamais à plus jamais ». On trouve sur l'internet une vidéo de 1999 dans laquelle Vanessa Paradis chante cette chanson en duo avec Étienne Daho. C'est bête à dire, mais j'en ai eu des frissons et des larmes dans les yeux. Si j'arrivais à provoquer cela chez les jurés et le public, je serais le plus heureux... des maîtres nageurs. De toute façon, le bel Étienne, à l'évidence, est à la peine. Moi aussi je peux jouer avec les mots... Il faut dire qu'il y a là toute la chanson française qui écoute pour « Les Enfoirés ». On aperçoit en plans de coupe Leforestier, Souchon, Goldmann... et le public qui tente de se balancer, sauf que le rythme n'est facile à suivre qu'en apparence. |
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suite le : | 1er avril 2024 |
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mardi 12 mars
2024 - aujourd'hui - |
précédemment | 29 février 2024 | Yiannis | Suivre l'actualité de cette fin d'hiver 2024, c'est comme
vouloir suivre l'intrigue échevelée d'une mauvaise série télévisée. Il
se passe beaucoup de choses mais il ne se passe rien. Si je tente de me figurer, au sens propre, les personnages politiques, je vois alors le président de la République à la recherche vaine de quelque nouveau truc pour exister valablement. Ces derniers jours, après l'avortement dans la Constitution, c'est le droit de mourir dans la dignité. C'est sans doute un fait de société, une demande. Je ne peux cependant pas m'empêcher de penser qu'il serait préférable de multiplier les unités de soins palliatifs. Je ne peux pas non plus m'empêcher de penser que cela va permettre à des gens de gagner de l'argent en ouvrant dans la foulée des cliniques de la mort assistée. En fait, derrière toute demande sociale, souvent préparée, sinon suscitée par les médias, il y a la perspective d'un nouveau marché. La mort assistée ou non demeure la mort. Je me souviens de la polémique en Italie quand Pasolini avait dit qu'on ne pouvait pas être pour l'avortement. On peut évidemment être pour que les femmes aient le droit réel d'avorter, c'est à dire avoir accès dans les faits à des soignants qui pratiquent l'avortement et ce, sans être stigmatisées, malmenées. On peut être pour cela et même militer pour cela... sans oblitérer la douleur d'un avortement. Il semble que le président se demande ce qui restera de lui dans l'histoire. L'histoire le dira, et non le parlement réuni en congrès. |
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suite le : | 14 mars 2024 |
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12 mars | |||||||||
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