Diégèse
Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam
dimanche 3 novembre 2024





2024
ce travail est commencé depuis 9074 jours (2 x 13 x 349 jours)

et son auteur est en vie depuis 23527 jours (7 x 3361 jours)

ce qui représente 38,5685% de sa vie

trois mille trois cent soixante-et-une semaines de vie
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table des narratrices et des narrateurs

les narratrices et les narrateurs du protocole d'écriture de 2024










samedi 3 novembre 2007 précédemment 16 octobre 2024 Hermine C'est un long weekend. Beaucoup ont fait le pont, surtout à Paris. Beaucoup de gens que je connais, certes privilégiés, sont partis fermer la maison de vacances. D'autres y retourneront à noël. Moi, je n'ai pas de maison de campagne et je n'en aurai jamais, sauf si je parviens à gagner suffisamment d'argent pour en construire une moi-même, ou plutôt pour en dessiner les plans et la faire construire. Ce que je voudrais éviter alors, c'est de construire une « maison d'architecte », comme on en voit parfois dans les agences immobilières et ce, pour plusieurs raisons. La première est bien sûr qu'en tant qu'architecte, je considère que toutes les maisons devraient, sinon être des maisons d'architecte, mais avoir pu bénéficier d'une ou d'un architecte. Le problème dans ce pays, c'est que l'on a mis depuis longtemps dans la tête des gens que le « pavillon » était le rêve ultime. C'est curieux si l'on veut bien y penser un peu, car, le pavillon était surtout autrefois la dépendance d'un château, au mieux un lieu de villégiature pour les plus aisés. Sinon, on construisait les maisons les unes à côté des autres, le plus serré possible, en ménageant sur la parcelle maraîchère un bout de terrain pour les légumes et la fosse d'aisance. On n'habitait de maison isolée que si l'on y était obligé et dès qu'on le pouvait, si on le pouvait, on la protégeait par des douves ou d'autres systèmes de défense.

Mais, en France, on a le goût du pavillon. Et ce qui est tout aussi curieux c'est que l'on présente parfois comme de l'architecture contemporaine des édifices qui vont avoir un siècle. Je ne veux pas avoir à choisir entre un pavillon et une maison d'architecte.

Moi, ma maison, je voudrais qu'elle soit modulaire, claire, et surtout qu'elle passe inaperçue. Souvent, les architectes produisent des édifices assez autoritaires. C'est sans doute aussi que beaucoup d'architectes sont des hommes.








suite le : 7 novembre 2024










lundi 3 novembre 2008 précédemment 1er novembre 2024 Idriss J'ai eu une idée. Je vais engager des démarches administratives pour changer de prénom. Je pense qu'à un moment ou à un autre, pour une raison ou pour une autre, cela va coincer. Par exemple, il me faudra la copie intégrale originale de mon acte de naissance. Apparemment, ce n'est pas très compliqué à obtenir et des tas de gens obtiennent cela chaque jour, ne serait-ce que pour faire l'acquisition d'un bien immobilier, pour se marier ou encore pour divorcer et surtout pour faire faire ou faire refaire certains papiers d'identité. Ce sera la première étape. Je suis supposé être né à Bordeaux et j'ai déjà obtenu de la Ville un tel certificat pour mon permis de conduire et ma carte d'identité. Cela devrait donc encore être possible. Ensuite, il faudra que je justifie ma demande de changement de prénom. Je me demande ce que je vais écrire. Faudrait-il que j'écrive que j'ai un prénom arabe alors que je ne suis pas arabe et que je ne ressemble pas à un arabe ? Dois-je ajouter que cela me  porte préjudice à cause du racisme  et des discriminations liées à l'origine en France  ? Je suis sûr que ça passerait mieux que si j'écris que je risque de me prendre  pour le fils légitime du dernier roi de Libye et que cela  est source de difficultés permanentes avec les services secrets français et libyens.

On va bien voir. Si je suis le fils du roi, je ne vais pas pouvoir changer de prénom, sauf à me mettre encore davantage dans une situation périlleuse. Ce serait comme un crime d'apostasie et cela est puni de mort. Ou bien alors, je vais me faire baptiser. Je risque les mêmes ennuis.








suite le : 27 novembre 2024










mercredi 3 novembre 2010 précédemment 22 octobre 2024 Karim C'est à Paris le mois de la photo qui commence. Je l'ignorais encore hier et j'ignorais jusqu'à présent qu'il y eût un mois de la photographie. Ce qui est amusant quand on habite à Paris ou à côté de Paris et que l'on commence à s'intéresser à l'art de maintenant, c'est que l'on n'a plus besoin de se demander ce que l'on peut bien faire pendant son temps libre. Bon, bien sûr, pour moi qui travaille dans un musée, aller au musée pendant mon temps libre pourrait déclencher une forme de claustrophobie. Mais j'ai encore de la marge. Pour le moment, c'est assez boulimique. Et surtout, j'ai découvert un moyen de voir de l'art d'artistes vivants gratuitement : je vais dans les galeries. Et, le weekend prochain, c'est surtout dans les galeries qui présentent de la photographie que je vais aller.

Par exemple, j'ai remarqué que la galerie David Guiraud, rue du Perche à Paris, présente jusqu'en décembre une exposition intitulée NY Promenade - USA Promenade. Cela va enrichir je pense ma curiosité pour Basquiat, la Factory de Warhol et l'underground américain.

Mais je suis aussi curieux de voir les photographies de Laurent van der Stockt prises en Irak. C'est dans une galerie qui porte un drôle de nom : « Le Petit Endroit ». Je n'avais pas compris le jeu de mot mais une collègue me l'a expliqué, surprise d'apprendre que j'avais l'intention ce weekend d'aller au « petit endroit ». Il paraît que c'est une expression courante, un peu vieillotte mais que les gens connaissent encore. Moi, je l'ignorais complètement. Chez moi, on n'en parle pas de toute façon.

J'espère que mes baskets ne vont pas me lâcher car je pense que je vais faire des kilomètres dans Paris samedi. Heureusement, je suis de repos.











suite le : 17 novembre 2024
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