Diégèse
Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam
vendredi 4 octobre 2024





2024
ce travail est commencé depuis 9044 jours (22 x 7 x 17 x 19 jours)

et son auteur est en vie depuis 23497 jours (23497 est un nombre premier)

ce qui représente 38,4900% de sa vie

mille deux cent quatre-vingt-douze semaines d'écriture
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L'atelier du texte
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table des narratrices et des narrateurs

les narratrices et les narrateurs du protocole d'écriture de 2024










mercredi 4 octobre 2000 précédemment 26 septembre 2024 Anatole Je serai bientôt incollable sur l'histoire de la Libye. Mais, ce que j'ai trouvé concerne surtout l'histoire administrative et politique du pays. Ce que je ne parviens pas à imaginer, c'est ma vie là-bas.

Mais, c'est une fausse question. C'est pour cela que je ne trouve pas de réponse. En effet, si je me demande ce que sera ma vie demain, ici, en Bretagne, à Rostrenen, je peux bien sûr imaginer les invariants en fonction de ce qui est écrit sur mon agenda. Mais, ma journée entière, je ne peux pas l'imaginer. Si je me réveille demain avec un rhume qui entrave en partie ma respiration, ma journée sera déjà différente. Et puis, il va bien sûr se passer quelque chose. Je n'imagine pas que la guerre sera déclarée ou bien que la Bretagne sera ravagée par une tempête tropicale. Mais, je rencontrerai ou non le principal dans le couloir. C'est une sorte de infra-événement. Passés les découvertes des premiers jours, je suppose que ma vie en Libye sera de la même nature que ma vie en France. Il ne se passera rien ou pas grand chose, même si la probabilité d'une guerre ou d'une révolution sanglante est certainement plus forte que celle que nous connaissons ici.

En fait, je n'imagine pas ma vie en Libye parce qu'elle sera pour 90% je pense la même que ma vie ici et que je ne parviens pas à imaginer ma vie ici. Ce serait plus simple d'imaginer ma vie en prison. Les variants sont moins nombreux.








suite le : 10 octobre 2024










vendredi 4 octobre 2002 précédemment 24 septembre 2024 Côme Nous reprenons notre périple de visite des églises ou des monuments éponymes de nos deux saints. Il y en a en effet plusieurs que nous n'avons pas vues lors de notre précédent voyage et ce qui est amusant, c'est qu'elles sont accessibles facilement depuis l'autoroute A89, dont on ne peut pas penser qu'elle fût connue par nos deux bons saints.

Nous partons demain et nous verrons successivement :
  • l'église de La Chapelle dans l'Allier ;
  • celle de Prondines dans le Puy-de-Dôme;
  • celle de Pérols-sur-Vézère en Corrèze ;
  • puis celle de Montaignac-sur-Doustre, aussi en Corrèze ;
  • l'église de Chamboulives, toujours en Corrèze ;
  • l'église de Simeyrols en Dordogne ;
Et bien sûr nous ne prendrons pas l'autoroute.

Nous n'aurons pas pour autant épuisé la liste des lieux de culte portant les deux noms maintenant fétiches pour nous, mais nous aurons bien avancé.








suite le : 10 octobre 2024










mercredi 4 octobre 2023 précédemment 20 septembre 2024 Xavière Je peux l'avouer ici et c'est même le rôle d'un journal intime que de recevoir ce genre de confidences : j'ai envie d'être amoureuse.

J'aime Stéphane. Quand j'écris cela, j'écris que j'aime mon mari. Mais, je ne suis pas amoureuse de mon mari. C'est ainsi. Je crois que le sentiment amoureux nous a lâchés au bout de trois semaines. C'était du passé déjà depuis longtemps quand nos enfants sont nés.

En fait, je ne sais pas si le sentiment amoureux est compatible avec le couple durable, marié, familial. Il doit bien y avoir des études là-dessus. Et puis, je pense que le dosage hormonal n'y est pas pour rien. Quand je vois comment mes ados sont polarisés par des amourettes qui se terminent le plus souvent en larmes terribles, je les envie, mais je me sens bien incapable de les rejoindre dans cette décharge sentimentale.

Et puis, c'est aussi une question de temps disponible. Quand on est mère de famille, il faut réussir à caser l'amourette dans l'ensemble des tâches domestiques, sans compter les heures passer à consoler les ados... à cause de leurs amours déçues.

Peu importe. J'ai envie d'être amoureuse. Je devrais quand même trouver ça sur le marché, même à Brive-la-Gaillarde. Ou alors, j'irai enquêter à Florac pour retrouver le moniteur de canoë-kayak tenté par l'échangisme.








suite le : 16 octobre 2024










vendredi 4 octobre 2024 - aujourd'hui -
précédemment 10 septembre 2024 Yiannis Le vote pour le Rassemblement national est un vote réactionnaire et même rétro réactionnaire. Il s'appuie sur le fantasme que le temps pourrait s'arrêter et qu'il pourrait même revenir au temps glorieux des années 1950. Bien sûr, de très nombreux électeurs du RN n'ont pas connu ces années. Il s'agit en fait d'une parousie rétroactive, ou plutôt d'un paradis perdu. En cela, la nomination de Michel Barnier au poste de Premier Ministre est une sorte de gage donné à ces tenants sectaristes. La stature de l'homme sénior, qui se tient droit, qui parle posément, qui ne répond pas aux pitreries pourtant lassantes de LFI et qui donne régulièrement une fessée rhétorique aux jeunes loups de la Macronie, tout cela rassure. Quand on allume la télévision et qu'on le voit répondre aux députés, on pourrait croire que le monde n'a pas changé. Il le sait et il en joue et c'est toute l'habileté de l'hôte de l'Élysée que de l'avoir compris.

Pour autant, le monde, lui, change.








suite le : 16 octobre 2024
4 octobre






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