Diégèse
Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam
mardi 22 octobre 2024





2024
ce travail est commencé depuis 9062 jours (2 x 23 x 197 jours)

et son auteur est en vie depuis 23515 jours (5 x 4703 jours)

ce qui représente 38,5371% de sa vie


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table des narratrices et des narrateurs

les narratrices et les narrateurs du protocole d'écriture de 2024










vendredi 22 octobre 2010 précédemment 18 octobre 2024 Karim Je commence à élargir mes centres d'intérêt artistiques. Je le fais peu à peu, d'une part pour assimiler ce que je vois et bien le placer dans mon imaginaire ; d'autre part à cause du coût des visites. Il n'y a que dans les musées de l'Armée que je peux entrer gratuitement autant que je veux.

Demain, je suis de repos et je vais aller voir une exposition dont parlent tous les journaux. C'est au musée d'art moderne de la Ville de Paris, au Palais de Tokyo. C'est un artiste américain dont on célèbre ainsi le cinquantième anniversaire de sa naissance. Mais, lui est mort depuis longtemps. On pourrait presque croire à son nom qu'il est français et je le croyais aussi jusqu'à ce que je lise sa biographie. Il était d'origine portoricaine et haïtienne mais c'est à New-York que son travail d'artiste s'est déployé. Il est mort en 1988, d'une overdose.

Je vais aller voir cette exposition, mais j'avoue que je suis un peu décontenancé par ce que j'ai vu de ces peintures jusqu'à maintenant. Je crois que je ne suis pas encore bien préparé à passer des peintres qui peignent sachant peindre à cette explosion d'énergie sur la toile, sans souci apparent de vouloir bien peindre, voire même de peindre.

Basquiat a commencé à peindre dans la rue. Je devrais peut-être m'intéresser à tous ces jeunes qui peignent dans la rue, sur les trains et les métros. D'eux non plus je ne sais rien.

Je dois encore découvrir davantage. En revanche, si je ne dois voir qu'une exposition en cette fin d'année, ce sera celle de Basquiat. Je ne sais pas bien pourquoi, mais je crois que c'est plus important que d'aller encore une fois au musée d'Orsay.








suite le : 3 novembre 2024










samedi 22 octobre 2016 précédemment 22 septembre 2024 Quentin Madame Vatin-la-quiche et moi avons passé un accord. Je quitterai le chœur après la Toussaint. J'ai accepté. Il est vrai que cela me rend un peu triste de quitter ce petit groupe dont je suis pour beaucoup à l'initiative. J'imagine qu'elle craint d'autres défections si je pars. Je n'en sais rien et cela m'est un peu égal. Je sais quant à moi que je veux partir. En tout cas, si elle regrette mon départ, ce n'est pas pour mes capacités vocales. Elle n'arrête pas de me faire des critiques assez acerbes sur ma façon de chanter, ma voix, mon phrasé, mon souffle. Je pense qu'elle a fait cela toute sa vie au conservatoire et c'est aussi pour cela que beaucoup d'enfants arrêtent d'aller dans les conservatoires. Madame Vatin, c'est la vieille école et ça ne rigole pas.

Sauf que moi, en fait, je fais cela pour rigoler. Je ne parle pas de franche rigolade et mon envie de rigoler n'exclut pas de travailler sérieusement. Mais, je ne veux pas nécessairement me référer à une norme technique dont je sais qu'elle restera inaccessible pour moi.

Je devrais peut-être faire autrement. J'ai pris goût à l'art lyrique. En fait, je n'ai pas vraiment envie non plus de recommencer à chanter de la variété française ou internationale. Je finis même par trouver cela pathétique. Je vais chercher. Il y a peut-être des associations qui abordent l'apprentissage du chant d'une autre manière que celle employée par Madame Vatin.

En me relisant, je me trouve bien sévère. Je l'aime bien quand même Madame Vatin.








suite le : 28 octobre 2024










lundi 22 octobre 2018 précédemment 18 octobre 2024 Serge Le Secrétaire général de la préfecture m'a convoqué une nouvelle fois ce matin. J'y suis allé un peu crispé parce que je me demandais ce qu'il avait encore à me reprocher. Depuis la dernière fois, je ne suis allé voir d'autre dame que ma psy, à qui je n'ai pas demandé si elle voulait dormir avec moi dans mon grand lit.

En fait, il n'avait rien à me reprocher. Il craignait seulement que j'aie pris trop à cœur la réprimande qu'il m'avait faite. Il tenait à m'assurer qu'il n'y voyait rien de grave et que le corps préfectoral avait survécu à des mœurs autrement plus épicées que les miennes. Il a ajouté qu'il appréciait mon travail, qu'il avait confiance en moi et qu'il savait que je ne me mettrais pas de nouveau dans une situation délicate. Je l'ai remercié pour sa confiance et je suis retourné dans mon bureau.

Il faut maintenant que je parvienne à ne pas croire que toute la préfecture ne parle que de ça. Dès que je vois deux personnes parler tout bas, j'ai l'impression qu'elles parlent de moi. Je vais en parler à ma psy.

D'ailleurs, peut-être faudrait-il que nous passions à deux séances par semaine, le temps que tout cela se calme un peu. Voire trois... Mais cela finirait par faire cher. Cela dit, puisque je ne vais plus voir les dames, je fais des économies.

Je vais lui en parler. On verra bien. Je la revois début novembre. Elle a pris quelques jours de vacances, je crois. Je la trouve fatiguée, presque stressée, ce qui est un comble pour une psy.








suite le : 9 novembre 2024
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