30 octobre 1990
De ce que dit l'autre, de ce qu'il se laisse dire, tout me blesse, et la moindre inflexion.
De cette communication je me peine donc.
Pires sont les contre-temps, les contre-pieds, la feinte adolescente d'une froideur.
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19h30
Expérience de ce que peut être la littérature. Sur une cassette où j'avais pris il y a deux ans des notes orales sur un livre de Genette, derrière, sous ma voix qui débite, celle de N.
Qui dirait alors ce qu'il fallait enregistrer et qui dirait l'émotion à venir.
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La vie est la perte définitive de l'insouciance.