11 juin 1990
Cérémonie d'inauguration du carnet oriental, champagne dans l'avion qui vole vers Damas.
Chansons " nostalgiques " au casque, à la nostalgie efficace malgré la naïveté de la formulation.
Dernières bribes des conversations entendues du carnet oriental, bribes de ces chansons " acortes "
" Les morsures d'un amour fou "
" C'est moi qui lui servirai de guide "
" On les a trouvés dans un lit creusé "
" Voir les jardins de Babylone "
" C'est comme un jour ça s'en va ça s'en va l'amour. "
« Les morsures d'un amour fou », c'est Barbara dans « Ma plus belle histoire d'amour »
« C'est moi qui lui servirai de guide », c'est Gilbert Bécaud, dans « Natacha mon guide »
« On les a trouvés dans un lit creusé », c'est en fait l'ellipse de :
« On les a trouvés (se tenant par la main
Les yeux refermés vers d'autres matins
Remplis de soleil on les a couchés
Unis et tranquilles) dans un lit creusé »
dans la chanson
d'Édith Piaf « Les Amants d'un jour » qui commence par le
célèbre : « Moi j'essuie les verres au fond du café »Les yeux refermés vers d'autres matins
Remplis de soleil on les a couchés
Unis et tranquilles) dans un lit creusé »
« Voir les jardins de Babylone », c'est Henri Salvador dans « Syracuse »
« C'est comme un jour ça s'en va ça s'en va l'amour », c'est enfin Charles Aznavour dans « L'Amour c'est comme un jour ».
Ah, les Français...
Et à une semaine près, c'était il y a trente-cinq ans. Il y avait donc déjà des avions à l'époque.