Devant lui le jardin public.
Il regarde longuement comme
si c'était le jour.
Interruption.
Devant lui le dôme d'un
tombeau.
Le vent de cette ville
la lune.
Mais ce qui n'est pas noté
ce sont les crépitements secs
des graines craquées sous les
dents.
Les palmiers devant comme une concession au chromo
de l'orient - sans cesse relancé par les influences.
Ces palmiers je me les destine
davantage que les arbres
plus loin, plus hauts, plus verts.
De ces lettres écrites dans la
pénombre, j'attends qu'elles
puissent se lire, mes yeux
enfin habitués. Et je les lis
soudain, sous le stylo
cependant tracées.
presque 22 heures
1er juillet 1990
Ou bien alors, à l'inverse, est-on désormais plus familier avec l'écriture de Marguerite Duras.
Ou bien écrit on maintenant sans demander l'autorisation de le faire. Même pas à Marguerite Duras.
Ce que l'on retient, c'est qu'on est allé dans un parc écrire à l'aveugle que l'on écrivait dans un parc et que l'on était seul.