Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
mardi 25 mai 2010 | 2010 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3798 jours (2 x 32 x 211 jours) | et son auteur est en vie depuis 18251 jours (18251 est un nombre premier) | ||||||||
ce qui représente 20,8098% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
« Une
épiphanie, un incident ou un haïku, c'est là où il n'y a pas de
commentaire. C'est là où le commentaire est forclos. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 mars 1979 |
|||||||||
Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Retenir, ce n'est pas commenter. Je ne commente rien. Je retiens par un double mouvement. D'une part, je retiens car je me souviens. D'autre part, je retiens parce que je note. De l'ensemble de ce que je retiens vient un peu de l'écriture. | La roue béante du fleuve crie, module des plaintes et nous fait rire de mon avenir qui se détruit dans ton souvenir, qui se détruira doucement à la couleur de ta peau. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Barthes
rassemble ici l'épiphanie, l'incident et le haïku. Ce qui les
distingue, dès lors, c'est la durée. Tous trois formes brèves, ils font
références à des durées différentes. Dans le haïku, par exemple, c'est
la forme littéraire qui est brève, pas nécessairement la scène qu'il
évoque. 石に寝る蝶 薄命の我を 夢むらん Dormant sur la pierre Papillon, rêverais-tu De moi, l'infortuné ? |
|||||||||
25 mai |
|||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Parfois de l'agacement, parfois de la lassitude. | Je regarde les gens. |
|
C'est impossible, cela peut-être n'importe quel lieu. | ... laisser faire la douceur de l'air... | C'est aussi une pratique d'écriture gymnique... |