Diégèse


lundi 7 avril 2008




2008
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La littérature
La photographie
Rien ne dit vraiment ce qui pourra leur manquer.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.



Car si je les inspecte plus à fond et si je les examine chacune de la même façon que j'ai hier examiné l'idée de la cire, je remarque qu'il y a seulement fort peu de choses que je perçoive en elles clairement et distinctement. Ils sont comme les choses. Nous n'en savons rien. Nous n'y pouvons rien.






Ils sont dans un sommeil et les mots réveillent un peu le sommeil, l'agacent, l'aguichent, l'attirent vers le jour.



C'est encore une chance. Dans tous les cas, je reste là où je suis et je ne vais pas céder. Nous partirons ensuite tous ensemble. Il y a quelques vues, quelques perspectives qui me manqueront.

Je me promène dans la ville, impatient sans impatience, bougeant bougé et indécis. J'essaie de me souvenir. C'est bien ce visage qui revient.







Jusqu'au matin. Ce sont bien les oiseaux que j'entends en rentrant.











7 avril








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C'est encore une chance. Je reste là où je suis et je ne vais pas céder. Les mots réveillent un peu le sommeil, l'agacent, l'aguichent, l'attirent vers le jour. Car si je les inspecte plus à fond et si je les examine chacune de la même façon que j'ai hier examiné l'idée de la cire, je remarque qu'il y a seulement fort peu de choses que je perçoive en elles clairement et distinctement. C'est bien ce visage qui revient. Je me promène dans la ville, impatient sans impatience, bougeant bougé et indécis. Ce sont bien les oiseaux que j'entends en rentrant. Il y a quelques vues, quelques perspectives qui me manqueront.