Diégèse |
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mercredi
30 janvier 2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 2952
jours (23 x 32 x 41
jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 17405
jours (5 x 592 jours) |
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ce
qui représente 16,9606% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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le
lieu sur Google-Earth
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La littérature |
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La photographie |
Il
me semble, il
me semble
un peu, il me semble assez, il me semble que les personnages, ces
personnages,
ces personnages-là, sont déprimés. C'est sans doute
la déprime de la fin du mois de janvier, ce milieu d'hiver et le
flou grisaillé du soir, ce moment, ce moment précis où
le souvenir revient de l'été, quand la
ville invitait, invitait encore, à
toutes les promenades. |
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Gustav |
Mathieu |
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Noëmie |
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D. |
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Ils ne peuvent
que revenir
à la vie, que revenir au désir, à Vigevano,
dans une ville qui se nomme Vigevano,
comme une
promesse de vigueur, comme une promesse de vitalité. |
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Et
tu voudrais
te souvenir
de quoi ? Et tu
voudrais garder
quoi dans ta mémoire
d'hiver ? |
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Je
voudrais me souvenir à quel moment, à quel moment précis,
le monde, le souvenir du monde, a basculé dans cet indistinct du comme
avant. Et je regarde les villes, et je regarde les images. |
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Je
vais écrire
cela.
je vais écrire cela pour toi. J'ai
tout ce qu'il faut pour écrire. |
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Ils
ne savent
rien, ils
ne savent encore rien, toujours rien de Vigevano.
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Ils
sont trop
occupés. Mais rien ne nous interdit de visiter la ville sans
eux et d'écouter, un
casque de baladeur sur les oreilles, des chansons
italiennes et puis de les apprendre
vraiment par cœur ces
chansons un peu
sucrées, un peu sucrées comme
du sucre sur de la neige. |
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30 janvier |
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2001 |
2000 |
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J'ai
tout ce qu'il faut pour écrire. |
Je
voudrais me souvenir à quel moment, à quel moment précis,
le monde, le souvenir du monde, a basculé dans cet indistinct du comme
avant. Et je regarde les villes, et je regarde les images. |
Trop
occupé. |
Tout
s'y trouve de ce qui semble requis pour qu'un corps soit connu le plus
distinctement possible. |
Le
flou grisaillé du soir. |
Apprendre
vraiment par cœur ces chansons un peu sucrées, comme du sucre sur
de la neige. |
Je
t'imagine comme j'imagine le fleuve, dans le mythe et le mythe du
mythe,
avec la houle du vent et la caresse des eaux. |
La
ville invitait à toutes les promenades. |